Auteur : Renan, Ernest ( 1823 - 1892 )
Bibliothèque Nationale de France
Pays : France
Langue : Français
Sexe : Masculin
Date naissance : 28/02/1823 à Tréguier (Côtes d'Armor)
Date décès : 02/10/1892 à Paris
Note : Philologue, philosophe, écrivain et historien. - Professeur d'hébreu au Collège de France (à partir de 1862, puis 1870-1883), puis administrateur (à partir de 1883). - Membre de l'Institut, Académie des Inscriptions et belles-lettres (élu en 1856), et de l'Académie française (élu en 1879)
Forme Rejetées : Joseph Ernest Renan
Joseph Ernest Renan
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WikiPédia
Ernest Renan, né le à Tréguier (Côtes-du-Nord) et mort le à Paris 5e, est un écrivain, philologue, philosophe, épigraphiste et historien français. Une part essentielle de son œuvre est consacrée aux religions, avec par exemple son Histoire des origines du christianisme (7 volumes, de 1863 à 1881), dont le premier tome est consacré à la Vie de Jésus (1863). Ce livre qui marque les milieux intellectuels de son vivant contient la thèse, alors controversée, selon laquelle la biographie de Jésus doit être comprise comme celle de n'importe quel autre homme, et la Bible comme devant être soumise à un examen critique comme n'importe quel autre document historique. Ceci déclenche des débats passionnés et la colère de l'Église catholique. Curieux de science, Ernest Renan est immédiatement convaincu par l'hypothèse de Darwin concernant le rôle de la sélection naturelle dans l'évolution des espèces. Il établit un rapport étroit entre les religions et leurs racines ethnico-géographiques. Ernest Renan est considéré aujourd'hui comme un intellectuel de référence avec des textes comme L’Avenir de la science (écrit en 1848), Prière sur l'Acropole (1865) ou Qu'est-ce qu'une nation ? (1882). Dans ce discours, Renan s’efforce de distinguer race et nation, soutenant que, à la différence des races, les nations s’étaient formées sur la base d’une association volontaire d’individus avec un passé commun : ce qui constitue une nation, ce n'est pas de parler la même langue, ni d'appartenir à un groupe ethnographique commun, c'est d'« avoir fait de grandes choses ensemble, vouloir en faire encore » dans l'avenir. Son intérêt pour sa Bretagne natale a été constant, de L'Âme bretonne (1854) au texte autobiographique Souvenirs d'enfance et de jeunesse (1883).